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56. Jahrestagung der Deutschen Gesellschaft für Neurochirurgie e. V. (DGNC)
3èmes journées françaises de Neurochirurgie (SFNC)

Deutsche Gesellschaft für Neurochirurgie e. V.
Société Française de Neurochirurgie

07. bis 11.05.2005, Strasbourg

Le traitement des formes rebelles de syndrome régional douloureux complexe

Meeting Abstract

  • corresponding author J.-B. Thiébaut - Service de neurochirurgie et Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, Fondation Rothschild, Paris, France
  • A. Margot-Duclot - Service de neurochirurgie et Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, Fondation Rothschild, Paris, France
  • B. Silhouette - Service de neurochirurgie et Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, Fondation Rothschild, Paris, France
  • H. Andrianassolo - Service de neurochirurgie et Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, Fondation Rothschild, Paris, France
  • L. Sitzmann - Service de neurochirurgie et Centre d'évaluation et de traitement de la douleur, Fondation Rothschild, Paris, France

Deutsche Gesellschaft für Neurochirurgie. Société Française de Neurochirurgie. 56. Jahrestagung der Deutschen Gesellschaft für Neurochirurgie e.V. (DGNC), 3èmes journées françaises de Neurochirurgie (SFNC). Strasbourg, 07.-11.05.2005. Düsseldorf, Köln: German Medical Science; 2005. DocRT.07.02

Die elektronische Version dieses Artikels ist vollständig und ist verfügbar unter: http://www.egms.de/de/meetings/dgnc2005/05dgnc0495.shtml

Veröffentlicht: 4. Mai 2005

© 2005 Thiébaut et al.
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Gliederung

Text

Objective

Le syndrome régional douloureux complexe (SRDC), de par sa définition, englobe une grande variété de douleurs. Leurs points communs est d'être secondaires à un traumatisme, de persister alors que les lésions sont, a priori, guéries et d'avoir des caractéristiques qui ne correspondent pas à une atteinte tissulaire focale ou à une lésion nerveuse.

Le polymorphisme de ce syndrome se retrouve dans l'intensité de la douleur et ses conséquences, et son évolution naturelle et sous traitement. Ce ne sont que les formes particulièrement rebelles qui sont suivies dans les unités de traitement de la douleur. Ces cas, bien qu'exceptionnels, posent cependant des problèmes tel que leur traitement fait l'objet de nombreux travaux. En effet, le SRDC s'accompagne fréquemment d'une incapacité motrice, fonctionnelle ou séquellaire, entraînant un handicap important d'autant plus que l'évolution est longue et, parfois, les séquelles définitives.

Les études contrôlées sont difficiles à réaliser dans ces formes rebelles du fait de leur grande diversité qui ne permet pas un nombre suffisant de cas classés dans des groupes homogènes. Les études ouvertes doivent être entreprises avec un contrôle de qualité strict pour assurer une fiabilité suffisante.

Matériel et méthode

L'étude porte sur le recrutement de notre unité de 1995 à 2005. Les patients sont répartis suivant leur tableau clinique et l'évaluation de leur douleur telle qu'elle est pratiquée habituellement dans les cas de douleurs chroniques. Une imagerie est souvent nécessaire pour confirmer la stabilisation des lésions initiales.

La prise en charge thérapeutique dépend des traitements antérieurs. Le versant psychologique et social, très important, n'est pas l'objet du travail. Les différentes méthodes utilisées, allant des traitements médicaux, en particulier, par perfusion, aux techniques plus agressives, blocs intra veineux, épiduraux, intrathécaux, stimulations internes, chirurgie du sympathique, sont analysées.

Discussion

L'analyse de ces différents traitements et de leur résultats, en particulier à long terme, sert de base à l'étude des travaux de la littérature. Les ambiguïtés induites par la définition même du SRDC permettent difficilement d'évaluer les résultats. En particulier, des syndromes douloureux post opératoires, classés comme SRDC, sont difficilement systématisables, ce qui ne préjuge pas des résultats thérapeutiques. Certaines caractéristiques des SRDC semblent particulièrement importantes: l'existence, plus ou moins évidente, d'une lésion nerveuse (qui différencie la forme I de la forme II du SRDC), l'importance des troubles trophiques, des rétractions, éventuellement de manifestations dystoniques qui traduisent un dysfonctionnement central, mais également l'implication des facteurs psycho sociaux.

Conclusion

Le traitement des SRDC dans les formes rebelles est difficile à systématiser en raison de la diversité des cas. Les résultats sont souvent décevants ce qui entraîne des conséquences lourdes pour le patient. Des méthodes chirurgicales non destructrices peuvent amener des résultats satisfaisants dans des indications précises, en particulier lorsque les séquelles sont mineures.