gms | German Medical Science

56. Jahrestagung der Deutschen Gesellschaft für Neurochirurgie e. V. (DGNC)
3èmes journées françaises de Neurochirurgie (SFNC)

Deutsche Gesellschaft für Neurochirurgie e. V.
Société Française de Neurochirurgie

07. bis 11.05.2005, Strasbourg

Kyste hydatique sous-occipital: à propos d'un cas

Meeting Abstract

  • corresponding author M. Maftah - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • A. Akhaddar - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • M. Gazzaz - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • A. Mansouri - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • B. Kadiri - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • Z. Lrhezioui - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • B. Mostarchid - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC
  • M. Boucetta - Service de Neurochirurgie, Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V., Rabat, MAROC

Deutsche Gesellschaft für Neurochirurgie. Société Française de Neurochirurgie. 56. Jahrestagung der Deutschen Gesellschaft für Neurochirurgie e.V. (DGNC), 3èmes journées françaises de Neurochirurgie (SFNC). Strasbourg, 07.-11.05.2005. Düsseldorf, Köln: German Medical Science; 2005. DocP226

Die elektronische Version dieses Artikels ist vollständig und ist verfügbar unter: http://www.egms.de/de/meetings/dgnc2005/05dgnc0494.shtml

Veröffentlicht: 4. Mai 2005

© 2005 Maftah et al.
Dieser Artikel ist ein Open Access-Artikel und steht unter den Creative Commons Lizenzbedingungen (http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/3.0/deed.de). Er darf vervielfältigt, verbreitet und öffentlich zugänglich gemacht werden, vorausgesetzt dass Autor und Quelle genannt werden.


Gliederung

Text

L'hydatidose vertébromédullaire est rare, représentant moins de 1% de toutes les localisations du kyste hydatique, loin derrière les atteintes hépatiques (60%) et pulmonaires (40%). Tous les étages du rachis peuvent être atteints, cependant la région thoracique reste la plus fréquente (80%), suivie par la région lombaire (18%), sacrée et plus rarement cervicale. La localisation sous-occipitale est exceptionnelle, puisque uniquement deux cas ont été décrits dans la littérature. Cette atteinte est surtout menaçante par la compression bulbomédullaire et par l'instabilité crânio-rachidienne.

Nous rapportons l'observation d'un patient de 23 ans ayant présenté depuis 2 mois un tableau de tétraplégie progressive avec un torticolis douloureux. L'examen clinique à l'admission avait découvert un patient dénutri (38kg de poids de poids), présentant un torticolis gauche douloureux avec des adénopathies cervicales bilatérales, une tétraplégie spastique grade A de l'échelle de Frankel et une volumineuse tuméfaction pharyngée à l'examen de la cavité buccale. Le bilan biologique était sans particularité en dehors d'une VS à 15mm la première heure. Le bilan radiologique (TDM et IRM) avait objectivé une destruction atloïdo-axoïdienne accompagnée d'une compression extradurale de l'espace bulbo-médullaire et une extension nasopharyngée.

Le patient a été tracté dans un premier temps, puis la lésion a été abordée chirurgicalement par une voie antérieure. A notre surprise de multiples vésicules hydatiques ont fait irruption, l'acte chirurgical a été achevé par un lavage du foyer par du sérum hypertonique. L'examen anatomopathologique et parasitologique avait confirmé le diagnostic. Un traitement à base d'albendazole a été instauré. Avant de réaliser un abord postérieur pour stabiliser la jonction crânio-rachidienne, le patient est malheureusement décédé.

Le tableau clinico-radiologique souvent trompeur nécessite l'utilisation de moyens d'imagerie moderne afin de permettre un diagnostic précis des lésions anatomiques et des déplacements osseux pour d'aboutir à une meilleure approche chirurgicale. Le pronostic est fonction de l'évolutivité lésionnelle.